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LA BELLE
Barque longue 1684

 

Il reste maintenant à border les oeuvres mortes. Deux méthodes possibles, soit on pratique en montant depuis la préceinte haute en empilant les virures, soit on place les lisses et on borde entre. La première méthode oblige à une implantation et des dimensions parfaites des lattes pour obtenir une position correcte des lisses, la seconde nécessite un ajustage en place de la dernière latte qui n'est pas évidente. J'ai panaché les deux méthodes, après avoir bien positionné la grande lisse de plat-bord, j'ai bordé ensuite. Pour les lisses de rabattue avant et arrière, j'ai placé dans l'ordre les remplissages et les lisses. Une simplification du décor de l'extrémité avant des lisses de rabattue a été pratiquée, celui de la monographie me semble un peu trop chargé pour un si petit bâtiment. L'existence des "à-jours" dans la muraille implique l'installation d'accotars pour fermer l'intervalle entre les montants, ce sont de simples tablettes encastrées à queue d'aronde entre les montants (voir photo). Il faut veiller à soigner leur alignement pour affleurer l'arête supérieure de la lisse à l'extérieur, elles doivent en plus être parfaitement horizontales dans le sens transversal.
Les deux côtés du bâtiment sont bordés au dessus de la préceinte pour un aspect plus réaliste et, dans le même esprit, le pont sera entièrement bordé et équipé.


Le modèle est maintenant complètement bordé (mi-novembre 2000)
et, non visible, le pont est terminé (voir plus loin).


Les accotars sont encastrés entre les montants pour fermer la maille. A terme, une vaigre viendra
se plaquer contre les chants des accotars visibles au premier plan. 
Il ne manque plus que le plat-bord qui coiffera l'extrémité des allonges pour terminer le bordage de la muraille.


Du côté bâbord, la garniture consiste simplement à l'installation des lisses de construction.
Cela n'a rien d'évident à mettre en place surtout pour inscrire ces lisses dans un plan.
(pour un résultat somme toute assez moyen...)


Le même bord vu de l'arrière.
L'extrémité des  lisses de rabattue, qui sont traitées en buis, disparaîtront sous le futur décor du tableau.