Vient ensuite la pose du bordage du gaillard, on aura intérêt à
"pré-clouer" les virures car, les barrots étant minces, il se crée
une espèce d'effet-ressort très pénible.
La dernière phase de ce montage consistera en la mise en place des bossoirs,
ils sont ici rectilignes en conformité avec ceux de la chatte. Je les trouve
d'ailleurs un peu frêles... Il faut entailler la muraille pour leur passage.
Dernier accessoire pour le gaillard, le linguet du guindeau, c'est une pièce de
bois renforcée et articulé par une ferrure chevillée sur deux barrots.
Pour finir la coque, il ne reste plus qu'à
installer la dernière vaigre juste sous le platbord ainsi que le platbord
lui-même.
J'ai rajouté quelques bittons sur ce platbord afin de créer plusieurs points
d'amarrage supplémentaires. La seule difficulté de cette opération se résume
au perçage des trous rectangulaires pour implanter les bittons.
Pour la suite, en attendant la construction de l'éperon, retour vers le pont
où les trois écoutilles ont reçu leur cadre.
Le gaillard d'avant est complètement terminé,
les platbords sont installés avec l'ajout de plusieurs bittons ou appotureaux.
La fixation du linguet du guindeau est
inspirée de celle de la chatte décrite dans la monographie.
Les écoutilles sont maintenant garnies de
leur cadre, le décalage entre le milieu
et le reste du pont engendre une
petite complication pour la mise en place des cadres, mais rien de bien
difficile !
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