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Le Commerce de Marseille
Vaisseau de 118 canons de 1788

Modèle au 1/48 par Jean-Paul BOUR
D'après les plans de Gérard Delacroix

 
Les aménagements de la cale dans la partie avant sont composés de la soute à charbon, tout à l'avant puis, latéralement des soutes aux gargousses
dans lesquelles on devine les étagères. Le reste de l'espace jusqu'à la première cloison est dévolu au maître d'équipage. En arrière, on peut observer le plancher de la fosse aux câbles en enfin complètement à gauche sur la photo, l'amorce de la grande cale ou cale à eau.


Vue sur la grande cale dont le vaigrage est ajouré. Au centre se trouve l'archipompe et les puits aux boulets qu'on peur deviner. Une cloison située au niveau
de l'archipompe sépare la cale à eau et la cale à vin. Plus en arrière, on trouve l'étroite soute du capitaine tout à gauche, juste avant les soutes à pain.


Les soutes à pain garnissent l'arrière de la cale, à mi hauteur environ car la partie inférieure est dédiée aux soutes aux poudres.
Des courroirs distribuent les diverses soutes et, comme les hauteurs sont conséquentes, on fait appel à de nombreuses échelles et autres paliers.
La soute du maître canonnier occupe la partie arrière de la cale

 
Nous sommes à l'avant, à droite on voit les guirlandes qui renforcent l'étrave
, elles sont placées dans la soute à charbon.
Tout en bas de la photo, on trouve la carlingue du mât de misaine et au dessus le palier qui donne accès aux coffres à gargousses de l'avant.
On accède à ce palier par une échelle qui débouche sur le faux-pont dont on devine l'encastrement des baux dans les cloisons.


Dans l'arrière de la cale, les hauteurs importantes et la présence d'hiloires renversées impliquent la mise en place d'échelles tournantes et de paliers.
A droite on voit le tambour de l'archipompe d'artimon, suivi de l'écoutille aux poudres dont on aperçoit l'échelle en partie inférieure.
La cloison complètement à gauche est celle de la soute du maître canonnier.


Le courroir des soutes aux biscuits. Ici également, les hauteurs importantes (plus de 4 m) nécessitent l'emploi de nombreuses échelles.
Ces gigantesques soutes permettent d'embarquer près de 85 tonnes de biscuits.


La charpente relativement légère du faux pont est en place. On remarquera les baux de deux pièces et les liteaux placés sur les baux du milieu.
Ces liteaux ou tringles sont destinés à maintenir les panneaux démontables qui constituent le bordage du pont. Cette partie est amovible afin de charger plus aisément la cale.


Le bordage du faux pont est en place et on devine les panneaux démontables au milieu.
Notez les courbes en fer des faux baux dont la branche verticale remonte sur le vaigrage. L'interruption du pont à l'arrière correspond au dénivelé des soutes aux biscuits.


Aménagements du faux pont avec les diverses soutes et espaces qui le cloisonnent : soutes du maître d'équipage, soute à grains, soutes aux voiles, amphithéâtre, etc.


Vue sur les aménagements du faux pont, en partant de l'avant : la fosse aux liens avec ses deux écoutilles vers l'avant de la cale, la soute du maître d'équipage, la plateforme
aux câbles avec l'écoutille de la fosse aux câbles puis la soute aux voiles en travers du pont. Au fond la soute du charpentier et/ou du calfat proche du bord
 et l'amphithéâtre à gauche. Au fond, le long du bord se trouve la galerie de combat. On remarquera les deux paires de bittes du premier pont en attente .


Les aménagements en partie centrale du navire : l'amphithéâtre, la grande écoutille d'où dépassent les ancres de miséricorde, au milieu l'archipompe.
Le long du bord et isolées par la galerie de combat se trouvent diverses soutes, celle de l'écrivain, du chirurgien ou du pilote.
En arrière de l'archipompe, le plancher du maître valet où se passe la distribution des vivres. Ce plancher porte les soutes aux vivres de l'équipage et de l'état-major.

© G. Delacroix 2009